06 et 07 Octobre 2005 – Bern (CH) et Heildelberg (A)  
    Hello !
Une bonne journée de route plus tard et nous voici pour la 4 ème fois à l’ISC Club de Bern en Suisse. Vous pourriez presque rependre les BdB précédents ! L’accueil est parfait, le catering est royal comme à l’habitude en Suisse, le patron toujours aussi sympathique et la scène toujours aussi petite ! La seule différence qu’il y aura aujourd’hui c’est le fait de jouer des nouveaux morceaux dans le set…Enfin !
Alex notre contact allemand arrive en fin de journée. Elle va nous suivre pour toute la tournée. Ben déboule dans la soirée, c’est notre ancien lighteux qui vit maintenant en Allemagne.Vous l’avez déjà vu sur le DVD. Il est dans une douche et on lui balance des verres d’eau froide. On reconnaît Ben à son rire très particulier !!
Je profite d’une fin d’après-midi tranquille pour regarder les e-mails. A chaque nouvelle sortie de disque, la pression monte car vous êtes nombreux à nous écrire pour critiquer ce que vous avez entre les mains, les oreilles, et là plus particulièrement les yeux. : Le DVD. Votre accueil sur celui-ci est exceptionnel ! Merci à vous tous. Alors notre motivation est grande pour vous amener le prochain nouvel album, il est hors de question pour nous de vous décevoir. Il y a encore beaucoup de travail et ce soir c’est le test en live.
 
       
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Loge ISC Club
   
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Entrée Villa Zapata
 
L'ISC Club à Bern
Cinq nouveaux morceaux dans une play list c’est finalement beaucoup de changements, il faut savoir où les placer pour qu’ils sonnent le plus possible. Le concert commence, on enclenche avec l’instinct ( qui je le précise, devient pour la Ruda « L’appel « , la marque de fabrique, le signe de reconnaissance…), bang, Affaire, Box. Voici un premier nouveau, début de set. Le morceau est assez court, il faut qu’il soit fluide, clair, brillant…Que le bon, on avance. Un nouveau approche, c’est quoi le premier riff ? on se regarde..ah ! oui…Merde, on accroche l’intro...On s’accroche, Pierrot chante deux fois le même couplet car il a peur du trou de mémoire…Les guitaristes jouent leurs parties de manière mécanique, la batterie est rigide…Il faut encore le jouer, le rejouer des dizaines de fois pour qu’il sonne comme il sonne déjà dans nos têtes. Fin de concert. Ils sont tous passés. On a à peine le temps de poser notre casquette trempée et nos t-shirt mouillés que les discussions vont bon train. - Non ! lui il n’est pas à sa place, - mais si ! c’est juste une histoire de tempo … N’importe quoi, il faut au contraire le poser, jouer en arrière !! - Et puis il est mal placé ! - Quoi ??? - Il est là où il faut…Bon moi j’me casse ! on voit ça demain… Je sais que quelques amis sont dans la salle et ont écouté avec attention. Je vais pêcher leurs avis. C’est positif mais je ne dis rien, je vous laisse vous faire votre propre idée.
Nuit dans une auberge de jeunesse. Sommeil réparateur.
 
Passage de frontière et route vers Heildelberg, première ville Allemande. On revit en Allemagne ce qu’on a vécu en France au tout début. Petits clubs, café concerts…Ça nous fait du bien, le contact avec les gens est beaucoup plus grand. L’endroit est bien aménagé. Les Allemands sont les spécialistes de réhabilitation d’usines en salle de concert. Plus l’usine était sale, polluante, triste, plus ils mettent de l’énergie pour faire revivre l’endroit. La soirée s’appelle Villa Zapatta : concert et dance floor. Très bon accueil, balance avec Alain, vite envoyée, accident pour Cédric qui perd sa fidèle mallette rouge, repas copieux, encore du poulet que l’on regarde de plus en plus avec un œil mauvais, les infos sur la grippe aviaire font leur boulot ! et concert. Nous sommes le seul groupe à jouer alors on enchaîne. Presque 200 personnes sont là et c’est un très bon chiffre pour nous en Allemagne. Bon concert, la salle ne sonne pas énormément mais le public nous entraîne et le concert déroule. Les nouveaux morceaux, vous vous en doutez, ont changé de place dans le set, de tempo aussi pour certains. Ils rentrent plus dans le moule, mais encore des intros loupées…Et là par manque d’attention et de concentration. Retour aux loges, le ton monte…On ne peut pas se planter pour une histoire de départ mal vu ou mal entendu. Alors quand nous ne sommes pas content les uns les autres, nous avons prit le plis depuis longtemps déjà de se disperser. Il ne faut jamais reprocher à chaud mais rapprocher à froid. Fin de soirée à discuter avec quelques Français présents et à traîner dans la teuf techno juste à côté qui a pour thème : Comment devenir sourd.

Nuit dans un hôtel exceptionnel et un petit-déjeuner royal.
Route pour Paris , festival de Marne.

@+
Philly
   
 
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Fin de vie de la malette rouge !!   Salle de concert Heildelberg



 
   
   
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