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19 avril
2006 - L'enregistrement |
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Hello !
Merci
pour vos nombreux, très nombreux messages d’encouragement…
Egalement pour les vidéos au jour le jour. (Big up à Romain
pour son travail quotidien).Nous sommes heureux que cela vous
plaise. On se sent aussi plus proche de vous. Aujourd’hui,
nous avons décidé de vous donner plus d’images de Live. Ceci
dit c’est beaucoup plus contraignant pour nous. On ne veut pas
trop divulguer le nouveau son de cet album… Et puis c’est
assez déroutant d’avoir un caméraman à côté de soi lorsque
qu’on enregistre. Pourtant c’est un pote, pourtant nous sommes
habitués à avoir toujours une caméra avec nous, mais là c’est
vraiment différent. Il faut une concentration maximale et la
moindre chose qui bouge autour de toi te déconcentre. D’autant
plus qu’on enregistre en live. Lorsque tu te plantes, c’est
trop tard le morceau défile sans arrêt. Voilà comment se
passe nos journées d’enregistrement : |
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Lever 8h, douche s’il y a de l’eau
chaude et petit-déjeuner dans un bar du coin. Une
demi-heure de voiture, studio Piccolo. Café… On chauffe
ensuite les instruments, tous ensemble. Frank prépare
les magnétos et l’ordi. Généralement on attaque les
premières prises vers 11h. Comme on dit, c’est
souvent les premières « take » qui sont bonnes. On
enregistre environ 6 ou 7 versions du morceau. Frank se
concentre sur l’efficacité de la prise basse-batterie.
On se fait livrer un repas, majoritairement de mauvaise
composition, trop de sauce, trop de sucre. Mis à part le
chinois et les shushi tout le reste c’est de la M….
Pendant le repas, on passe avec Frank à l’écoute de nos
parties jouées. D’abord Manu, puis Xavier pour la basse.
Ils écoutent choisissent des versions. Il est très rare
qu’il y ait des choses à refaire. En zappant sur
plusieurs prises, ils arrivent toujours à trouver une
bonne version. On garde ainsi l’énergie. Parfois rien de
bon, parfois une bonne version en intégralité.
Après, les guitaristes sélectionnent aussi leur
bonne version et attaque l’enregistrement des
additionnelles, jusqu’à 30 pistes en plus. De la
matière, beaucoup de matière pour le meilleur choix dans
le mix. Tout ne sera pas, bien sûr ajouté… L’heure
avance et nous écoutons maintenant les riffs de cuivres.
L’enregistrement en live donne une énergie
supplémentaire aux riffs, c’est beaucoup plus dynamique
et en place. S’il faut, on refait une attaque, une
justesse. Parfois une idée vient chanter à nos oreilles.
Tout est possible, même à la dernière minute. On essaye
tout, on enregistre tout. Le tri se fera plus tard.
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Pause… Rien de spécial, le quartier est
résidentiel, il n’y a que des pavillons autour de nous. On
prend l’air, on grignote… Et puis on refait la même sur un
autre morceau. Deux morceaux finis par jour, c’est notre
moyenne. À ça il faut rajouter les voix et les chœurs, tout
ré-écouter, tout valider. Comme nous partons avant le mix, on
veut absolument définir toutes les directions pour que Frank
n’ait plus qu’à s’occuper du son. Aujourd’hui c’était les
prises des chœurs, Fred, Rodolphe, Moi, Richard et même Cédric
et Frank sur un titre. Le studio des voix est à une heure de
route direction Québec, Drummondville. L’ingénieur, Jérôme
s’est spécialisé dans la prise des voix, efficacité redoutable
pour les timbres de voix pour le choix du micro et en justesse
de chant. Il met tout le monde parfaitement à l’aise. Ca rock
un max ! Une heure de voiture au retour, fatigués,
silence..
« Quand la nuit Quand la nuit est
silence Aimants deux corps aimants Aimants deux corps
amants
Et encore et en choeur Et alors, et
alors? Et l'on s'endort d'obscur et clair et d'aurore.... »
(Pierre Lebas)
@+ Philly | |
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Vue de
Montréal en haut de Montroyal |
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Cédric |
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